dimanche 16 août 2015

Ceci est une expérience

Pourquoi? Parce que je viens d'installer Windows 10 et que mes blogs sont Google, et que c'est la guerre entre Microsoft et Google. Alors je dois vérifier que tout marche bien. Soyez indulgents. Je publie donc une photo inédite, un soleil de minuit avec taches imprévues...

vendredi 7 août 2015

Hurtigruten ne m'oublie pas

Pas du tout vexé par mes appréciations plutôt négatives, Hurtigruten m'écrit pour m'offrir un supplément single gratuit si je participe à un prochain voyage en ... Antarctique !!!!
Sur le MS Fram, le bien nommé, à partir de Buenos Ayres, en passant par Ushuaia. 10 jours à explorer la banquise, une destination plutôt sportive. A partir de 5195€, vol international non compris, excursions en sus. Mais on m'offre donc le supplément cabine et une veste imperméable. Chouette.
Jérôme appréciera.

Les supermarchés

Visiter les supermarchés en voyage, voilà une drôle d'idée. Pas du tout! Rien de tel pour comprendre comment vit un pays. Et d'un plan pratique, c'était indispensable. La nourriture ne me tombait pas dans le bec toute préparée par un tour opérateur, fallait bien que je m'approvisionne, pour le pique-nique de midi et les séjours en cabine ou en appartement.
D'abord, les supermarchés, faut les trouver. En général des bâtiments aveugles, avec une entrée très discrète. Je suppose que c'est en prévision du rude climat d'hiver. Mais quand on a repéré les enseignes, fastoche. Coop, Rimi, Bunnpris...(inutile de traduire le dernier).
A l'intérieur, c'est comme chez nous. A un lecteur qui me demandait si les Norvégiens ne manquaient pas de vitamines C avec leur menu poisson quotidien, je peux assurer qu'ils disposent de tous les fruits et légumes inimaginables, fraises belges, asperges du Pérou, légumes hollandais, salades nettoyées emballées etc.etc.
La grosse différence, c'est le rayon surgelé, particulièrement fourni. Vous y trouvez de grands paquets de viande et de poisson, ce qui se comprend vu l'isolement des village. Pas de poisson frais, je n'en ai vu qu'à Tromsø, et un tout petit rayon. Idem pour la viande, quelques paquets préemballés, mais l'essentiel est surgelé. Le seul vrai rayon boucherie, je l'ai vu aussi à Tromsø.
La boulangerie est très fournie en pains tout chauds, même en fin de journée, ce qui sous-entend qu'on les cuit sur place. 
Inutile de chercher, vous ne trouverez ni boucherie, ni boulangerie, ni poissonnerie comme nous on le conçoit. Tout au supermarché.
Tout est cher, sauf le poisson, surtout le saumon et le cabillaud.
On trouve du saumon fumé ou "gravlax" (salé) à la pelle, et j'en ai mangé à presque tous les repas.
A la caisse on reçoit gratis des sacs en plastique (voilà nos amis norvégiens pris en défaut de protection de la planète), on paie avec une carte, et si par hasard vous payez cash, une machine vous recrache votre monnaie.
Pour terminer une recette inédite. Le BACALAO. La première fois que j'ai vu ce plat, à la carte des restaurants ou au rayon traiteur, j'ai pensé au Portugal, où un terme à peu près semblable désigne un plat de morue. Puis à un plat provençal exilé vu qu'il comprend des olives. Eh bien ce n'est pas du tout ça et c'est une spécialité des Lofoten.
Un mélange d'oignons, de tomates et de boknafish, c'est-à-dire du poisson séché et un peu ramolli. C'est comme du poulpe un peu coriace. Et des olives noires pour garnir ....
Pas d'image, sauf celle d'un restaurant sur le port de Svolvaer. J'en profite pour ajouter que la Norvège est aussi le paradis des vélos, pour les locaux comme pour lès touristes.


mercredi 5 août 2015

Et les Norvégiens ?

Bon, pas sûre que je peux les distinguer des Finlandais, le gros contingent des touristes dans le nord. La Finlande est par exemple à 18km de Karasjok. La plupart des cars sont Finlandais.
Dans les montagnes, tout le monde ou presque se dit "hey"en se croisant. Pas hi à l'américaine ou hello, hey. Comme tout le monde parle un anglais parfait, allez savoir. 
Dans l'ensemble, tout le monde est calme et posé. Plutôt réservé, mais charmant dès qu'on demande un renseignement. 
La propreté est de rigueur. Pas une saleté ne traîne. Nulle part, ni dans les villes, ni dans la nature. Fumer est interdit pratiquement partout. Sur le bateau, interdiction de jeter les mégots par-dessus bord, des cendriers fermés sont à disposition sur le pont supérieur.
La mode est très en retard, ou en avance, difficile à déterminer. Très peu de magasins de vêtements, je suppose qu'on achète beaucoup sur Internet.
Le tri des déchets est maximal. Au camping il y  avait une poubelle compost. Les canettes et bouteilles en plastique sont consignées !!!! 1 point, peut-être ça correspond à une couronne (voir photo). Les ménagères les rapportent dans une machine qui les avale au supermarché et reçoivent la monnaie.
Pour info, 10 couronnes, c'est à peu près 1 €
Quand on voyage seule, on fait de belles rencontres. Bavarder impromptu permet de se rendre compte que nous sommes tous curieux les uns des autres, je reçois autant de questions sur la Belgique que j'en pose sur la Norvège.
Les Sami font une grande poussée d'indépendance et d'identité. Sont susceptibles. L'instruction de la jeunesse fait que les métiers traditionnels comme l'élevage du renne disparaissent. Même les rennes changent, ils ne traversent plus la mer à la nage mais en bateau. Mais un Sami est Sami avant d'être Norvégien. Leur territoire couvre aussi la Finlande et la Suède et même un peu la Russie. Les rennes n'ont pas de passeport.
La population est très clairsemée. Si bien que circuler est très facile. Peu de routes, tout bien indiqué, aucun besoin de GPS, une bonne carte routière et un peu de bons sens suffisent.
J'avoue que ce pays me convient sur beaucoup de plans, climat, nature, civilisation avancée. Bien sûr  ils ont leurs défauts, les Norvégiens, comme cette détestable habitude de tuer les baleines.
Évidemment un post ne suffit pas pour épuiser le sujet. Voici les bouteilles et les canettes.


dimanche 2 août 2015

Conduire en Norvège

Fastoche !
Les routes sont souvent belles et bien entretenues, sauf dans les coins perdus. Les gens respectent les limitations. Pas de cinglé vous dépassant au Klaxon. Dans les "villages" de trois maisons dispersées dans les collines, la route est limitée à 50 ou 60, au cas bien improbable où un local déboulerait sur la chaussée. Mais on respecte.
Il y a des radars, bien signalés, sur les grands axes.
Certains ponts et tunnels sont payants, c'est indiqué, comme si vous aviez l'occasion de faire demi tour... Mais pas de station de péage source d'embouteillage, votre plaque est photographiée et votre carte Visa débitée.
Mes 3000 km m'ont coûté 20 € de péages.
Les passages pour piétons sont des endroits sacrés. Vous pouvez traverser les yeux fermés.
L'essence coûte 1,27€ et le diesel 1,05€, en moyenne, au cours de change d'aujourd'hui. On trouve Esso, Shell et Statoil, la marque locale.
Évidemment faut pas compter trouver une station service tous les 20 km. Parfois rien pendant 100km ou plus, surtout dans le Finmark. 
Se parquer est la mission la plus difficile. En ville c'est toujours payant, et dans les petites localités rien n'est prévu. Mais sur la route, de nombreuses possibilités panoramiques et plein d'endroits où vous pouvez passer la nuit dans votre mobilhome ou en montant votre petite tente.
Beaucoup de motards et ... de cyclistes campeurs.
Ma petite voiture était une merveille. Je l'aurais bien gardée à la place de ma Peugeot.
Photo : sur les routes du Finmark 


Bodo, la ville où il pleut toujours

Ou presque.
J'ai bénéficié d'une journée ensoleillée à mon arrivée, juste pour admirer le saultstraumen et les petits fjords du coin, après avoir été chercher ma voiture à pied... L'aéroport est pratiquement en ville. Car mon avion atterrissant tard le soir, Hertz (et les autres) était fermé. En Norvège, le soir, même s'il fait clair, on dort, et le dimanche, absolument tout est fermé.
Souvenez-vous, quand j'ai quitté Bodo par le ferry pour les Lofoten, il tombait des cordes et le ciel était complètement bouché. Mais à l'arrivée aux Lofoten, le soleil brillait, et il n'a pas cessé d'être présent jusqu'au Cap Nord. Une chance magnifique, car la pluie aurait gâché bien des activités ou les aurait rendues impossibles.
Mais à mon retour à Bodo, devinez quoi, eh bien il pleuvait. Il pleuvait triste, comme en Belgique. Un avant-goût en quelque sorte.
Voici ma dernière vision du Trollfjord. Deux heures du mat, et comme vous voyez, il fait un peu nuit. Parce que le 30 juillet c'est fini le soleil de minuit, et aussi parce qu'on est beaucoup plus au sud.
La photo n'est pas terrible, j'ai juste abaissé une vitre, pas le courage de sortir sous la pluie pour trouver un meilleur angle.


samedi 1 août 2015

Le Trollfjord

Ah ah! Qu'est-ce qu'on nous bassine avec ce fameux fjord qui a donné son nom au bateau. L'heure du dîner à même été changée qu'on puisse profiter du parcours. Tout le monde sur les deux ponts, et pour avoir une bonne place, faut se battre. Heureusement certains préféraient la soupe et le cocktail "troll " servis pour l'occasion au bar. 
Le Trollfjord est un fjord particulièrement étroit entre les Lofoten et les Vesteralen. Au début je trouvais que ça ne valait pas un fromage, mais ça s'est corsé quand notre gros bateau a tourné pour pénétrer dans ce boyau. 




Et arrivé tout au fond, il fait demi-tour. Tout cela pour épater la galerie. On voit pas mal d'aigles, mais évidemment impossibles à photographier. Et pendant ce temps-là, quelques cinglés, au prix de plus de 100 euros, ont embarqué dans un tout petit bateau pour un "safari aigles". Ils voient bien sûr les mêmes aigles que nous, et risquent de se faire naufrager par notre mastodonte.

Mais alors me direz-vous

Pourquoi, si c'était si ennuyeux, ne t'es-tu pas jetée à l'eau, ou n'as-tu pas fait une fugue au hasard d'une escale?
Pour d'évidentes raisons pratiques.
J'ai parcouru 3000 km avec la petite Kya, de Bodo au cap nord, en 22 jours. Rendre la voiture au cap nord et rentrer en avion est impossible, la première ville qui accepte le drop off (Tromsø) est à mi-chemin, et le drop off est hors de prix. Aussi j'ai imaginé de prendre le bateau au cap nord, en deux jours on est à Bodo.
Deux jours, finalement, c'est encore supportable. Alors j'ai fait comme tout le monde, j'ai mis un bonnet et une écharpe, et j'ai lu sur le pont, un auteur finlandais, Arto Paasilinna, hilarant. Je riais parfois tout haut au grand étonnement des tricoteuses.
(Parenthèse, je parie que Magali ne connaît que lui)
J'ai fait des photos aussi. J'aime bien celle-ci 



Ou celle-ci

Et des tas d'autres, je n'ai pas encore eu le temps de les trier.
J'ai aussi écouté (avec mes écouteurs, merci Jérôme) Jan Garbarek et son saxophone magique en rêvant devant les sublimes montagnes.
Et le temps est passé.

vendredi 31 juillet 2015

Carnet 4

Il y a aussi les excursions, hors de prix. Exemple: aller voir le cap nord. Arrêt à Honningsvag, ceux qui sont inscrits descendent et montent directement dans un bus. Visite éclair du site et retour au bateau à l'escale suivante! Parfois on passe deux escales.
Autre exemple. A Tromsø , arrêt de deux heures en pleine nuit. Un bus emmène les amateurs (qui ont payé le prix fort) écouter un concert dans la cathédrale. Concert organisé pour Hurtigruten et minuté pour être dans les temps.
Vous savez déjà que j'ai participé à une excursion pour voir le méridien de Struve à Hammerfest. Le voici.


Mais finalement j'étais plus intéressée par ce qui suit.


En pleine ville, adorable, non ? 

Et par l'église du lieu. J'aime bien les églises scandinaves. J'avoue que je n'ai pas été très polie, j'ai souvent quitté le groupe pour faire les photos qui m'intéressaient. La guide était gentille mais particulièrement barbante.





Carnet 3

Autres grands moments, les escales. La plupart ne durent que 15 minutes. Topo identique. Le bateau s'approche lentement du quai. Un mec sur le quai accroche deux filins à une bitte d'amarrage. On se demande d'ailleurs comment deux filins peuvent tenir un tel mastodonte. Les portes s'ouvrent, les ouvriers chargent et déchargent, les piétons sortent et d'autres entrent, 15 minutes et le mec défait les deux filins et le bateau est déjà reparti. Moi, au bout de deux fois, j'avais déjà une overdose. Mais 68 fois... 

Certaines escales sont plus longues. Elles permettent de faire un tour dans la localité. J'ai de cette façon visité Svolvaer, la ville la plus importante des Lofoten. La foule attendait l'ouverture de la porte à l'intérieur du bateau. Pire que pour le restaurant. Un véritable exode et tout le monde se pousse pour sortir plus vite. Mais une fois dehors, sans guide, que faire? Les gens errent désemparés, et puis ils s'installent à une terrasse pour boire un verre...


J'aime bien cette photo à Svolvaer, le contraste entre les deux bateaux...


Carnet 2

D'abord c'est très amusant d'explorer le bateau, mais ça ne dure pas, on a vite fait le tour. Salons panoramiques, salons divers, restaurants, magasin. Le top, c'est le pont supérieur. Le voici au matin.


Et le voici l'après-midi 



Toujours sur le pont supérieur, immense, il y a un espace fumeurs, et un bar avec musique où les hommes font la file pour les boissons alcoolisées. Barbecue pour le lunch, grand succès. Mais à part boire et manger, que font les gens? Bavarder, faire la sieste, tricoter (se payer une croisière pour tricoter...), lire, glander surtout.. Il y a aussi deux piscines , dont une avec remous, plutôt petites, avec une famille c'est complet. Je suppose qu'il faut réserver sa plage horaire.
Le grand moment, les trois repas. En attendant l'heure d'ouverture du restaurant les gens se pressent comme pour le premier jour des soldes, et au signal c'est la ruée, comme si le buffet était rationné. J'ai réservé la demi pension. C'est tellement copieux qu'à midi je n'ai pas faim et je me contente d'un fruit acheté 1 euro au self service , car on peut aussi manger fast-food, et même ses tartines dans un coin, ce que font les rares routards. Au sommet de la pyramide du luxe, le restaurant à la carte, que je n'ai pas expérimenté, le menu affiché semblait grandiose mais les prix non affichés, ce qui est toujours mauvais signe. Le vin est hors de prix.



Voilà un des salons panoramiques. Comme vous voyez , c'est la folle ambiance.

Carnet de la parfaite croisiériste

D'abord il faut savoir que Hurtigruten est un express côtier. Vous pouvez en 12 jours faire l'aller et retour entre Bergen et Kirkenes, à la frontière russe, en stoppant aux 34 escales (donc 68). Pas aux mêmes heures à l'aller qu'au retour, parce que le bateau ne s'arrête pas la nuit, et dans le cas contraire vous rateriez des escales intéressantes. La plupart des escales ne durent que 15 minutes, on ouvre la soute, un Clark emporte les marchandises destinées à l'endroit et en amène d'autres. Des piétons montent ou descendent (c'est comme un bus), parfois une ou deux voitures. Le car deck ne peut accepter que 35 voitures, ce n'est pas un bac. 
J'avais opté pour un "port à port", et quand je suis montée à bord à Honningsvag, les croisiéristes avaient déjà fait 6 escales depuis Kirkenes.
D'abord le choix de la cabine. Voici la mienne


Une petite salle de bains, comme dans une caravane, mais fonctionnelle. Cabine intérieure, même s'il y a un hublot, qui donne sur les canots de sauvetage. Les cabines extérieures sont pareilles et pourtant plus chères, parce que le hublot permet de profiter vraiment de la clarté nocturne.

Pas mal cette cabine, que j'ai pour moi toute seule. Mais elle est prévue pour trois personnes. Vous imaginez de vivre à trois dans cet espace 12 jours ??? Faut s'aimer très fort.

Il existe aussi des cabines dortoirs, pour quatre ou six, et des suites luxueuses... On peut embarquer et ne pas louer de cabine, j'ai vu deux couples de routards qui dormaient par terre dans un coin qu'ils voulaient discret. Mais il n'y a pas de coin discret à bord.
Donc vous embarquez et vous vous rendez à la réception, et tout se passe comme à l'hôtel. 
Pour la voiture, c'est spécial. La passerelle est étroite, on essaie de bien viser, et un sas ascenseur vous descend au niveau du car deck. On vous place et vous confiez vos clés au responsable. A Bodo, j'ai retrouvé mes clés et la voiture placée pour sortir...Service impeccable.


Voilà la voiture devant moi qui descend. 
Jusque là j'ai trouvé les choses plutôt amusantes. Et voici mon palace des mers, le Trollfjord, 3 étoiles.




jeudi 30 juillet 2015

Ohé du bateau

Je commence ici la chronique croisière.
La photo dit tout. Cette annonce existait en 4 langues, norvégien, anglais, allemand et français. Tant pis pour les Russes et et les Chinois.




Hello de Ligny

Je suis rentrée à 20 heures et j'ai retrouvé ma maison, ma pelouse et mes habitudes. Merci pour les messages de sympathie et d'accueil.
J'ai meublé la longue attente à l'aéroport d'Oslo (4 heures) en m'offrant des ... frites! Bon,  pas des vraies de vraies, des frites préparées par des Norvégiens pour un pub irlandais. Un fish & chips, accompagné d'une "pint of lager". Un peu gras mais ça change du saumon.

La deuxième chose dont j'ai envie, c'est QU'IL FASSE NOIR pendant la nuit.



Hello de la terre

Me revoici à Bodo, je viens de débarquer du bateau, et je vais essayer de terminer ma nuit avant d'aller rendre la voiture et prendre l'avion. J'ai des milliers de choses à vous raconter à propos de ce bateau. Un peu de patience !
Je tenais tout d'abord à vous dire que je ne suis pas noyée.


mardi 28 juillet 2015

Plus jamais

Escale à Hammerfest. Je veux voir le méridien de Struve pas le temps d'y aller à pied. Donc je réserve un tour en car. Horreur! Vraiment j'avais oublié, la lenteur des gens pour monter et descendre du car, l'ennui du discours de la guide, l'impossibilité de faire des photos correctes. Parfois je me dis que je vais repartir en groupe pour certaines destinations, non, trois fois non, rien ne vaut ma chère liberté.
Donc j'ai vu le méridien de Struve, les maisons des ouvriers de Findus, et subi un grand discours sur l'industrie du pétrole et du gaz offshore. Vous n'aurez pas de photos, déjà envoyer un mail est un exploit, internet est très très lent, trop lent.
Pour le reste, quand vous avez parcouru deux ou trois fois les 9 ponts, en prenant les escaliers plutôt que l'ascenseur (histoire de perdre quelques calories), qu'est-ce que vous faites? La vie à bord est d'un ennui profond. Le paysage est beau, mais il est hors de portée. Pour l'instant je vois une adorable petite route de montagne, et je me souviens que je parcourais de semblables routes hier encore. Et 
maintenant je suis comme une invalide dans mon fauteuil.
Publier un message est très difficile, alors ajouter des photos, faut même pas essayer. Si par hasard ce message vous parvient ce sera sans doute le dernier avant mon retour.
Sachez que le buffet du dîner était somptueux, du renne, du saumon (évidemment) et même de l'anguille et des langoustines. La vie se poursuit, lentement, et les gens ici ne font rien. J'ai bien observé : ils ne font rien, sauf boire et manger. La grande aventure, c'est de monter sur le dernier pont pour observer les arrêts dans les petites villes où l'on ne reste que 15 minutes, le temps de charger et décharger des marchandises.
Je vois défiler les montagnes pendant que je vous écris. Adieu beau pays du nord.

Bonne nouvelle

Il y a le wifi à bord, pas dans la cabine, mais bon, il y a suffisamment de salons, et personne dedans à cette heure-ci.
L'arrivée du bateau à Honningsvag est impressionnante et le bateau lui-même aussi.
A chaque étage (il y en a 9) des fauteuils devant de grandes vitres qui te permettent de voir défiler le paysage. De nouveau du soleil dès aujourd'hui. Hier la pluie c'était vraiment pour m'empêcher de faire ma rando.
Le paysage est évidemment fantastique. On ne navigue pas en pleine mer, c'est un express côtier, on louvoie entre les îles. Pour l'instant ce sont les montagnes du Nord, nues, un peu dramatiques.
Le navire est muni de stabilisateurs pour éviter le roulis. Mais c'est théorique. Je me sens un peu barbouillée, j'ai de nouveau pris une pilule miracle. Dans la cabine (très confortable) une série de sacs au cas où... Voilà bien la preuve que leurs stabilisateurs ne sont pas super stables.
Vous aurez des photos plus tard, quand j'aurai exploré mon Titanic.

lundi 27 juillet 2015

Demain la croisière

J'embarque demain matin très tôt sur le Trollfjord, un des deux plus modernes bateaux de la flotte Hurtigruten, l'express côtier. Ce n'est pas un navire de croisière, même s'il prend des touristes. C'est avant tout un bateau de fret. Il s'arrête à de nombreux ports qui ne sont pas des escales. Il va me permettre de rejoindre Bodo, mon point de départ, en deux jours.
Le voilà 


Une escale de 2 heures est prévue à Hammerfest et aussi à Svolvaer, ainsi qu'un passage dans le fameux Trollfjord dont il porte le nom.
En principe il y a internet à bord. Mais si je ne publie rien de nouveau sur ce blog, c'est que leur internet n'est pas au point. Si c'est le cas n'attendez rien avant vendredi et ne me croyez pas noyée. J'arrive à Bodo la nuit de mercredi à jeudi et je prends l'avion à 10h20. Une longue attente à Oslo. Et je serai à Ligny jeudi soir.
Mais peut-être suis-je pessimiste et l'Internet d'Hurtigruten tout à fait efficace.
Alors rendez-vous dans mon palace des mers...

La route vers Gjesvaer

Superbe! Sur le plateau, dans un décor lunaire, dont l'austérité est encore augmentée par le ciel plein de nuages. Le safari à peine terminé il s'est mis à pleuvoir pour de bon et ce soir c'est le déluge. J'ai vraiment beaucoup de chance, un jour de pluie sur 24, et le dernier...
Photos au travers du pare-brise...




Et bien sûr les derniers rennes.




Le safari

Pas de mal de mer, malgré un vent dément et quelques vagues. Faut dire que le bateau était assez gros. Quant aux oiseaux... Des milliers sur trois îles réserve naturelle. Des puffins, des fous de Bassan, des pygargues, des aigles (mais essayez toujours de photographier un aigle en plein vol) etc.etc. Je ne suis pas très douée pour ce genre de photo, le bateau bouge, le vent déstabilise, les gens changent de place et les oiseaux ...volent. Enfin voilà quelques clichés. En fait j'ai autant aimé la balade que les oiseaux. Le vent du large, les embruns, et ma vocation enfantine refaisait surface.





Si vous agrandissez cette photo, vous verrez que ce sont des puffins, mais franchement, faut une bonne vue. Et dire qu'en Idlande on les voyait de si près ...

Et donc la pluie

Il fallait bien qu'elle arrive un jour ! 
Insidieusement, ce matin, sous la forme d'une bruine intermittente. J'ai bien sûr abandonné l'idée d'une rando (sont toutes glissantes,  même par temps sec) et j'ai fait un peu de tourisme, paysages, petits ports poétiques.


Et puis une accalmie, et j'ai foncé a Gjesvaer, là où on organise un safari aux oiseaux.
Une petite pilule anti mal de mer au cas où. Et des pulls.
Fallait pas paniquer, on vous fournit la tenue, d'une rare élégance.



dimanche 26 juillet 2015

Une randonnée de remplacement

J'ai entrepris une randonnée dite facile et qui ne l'était pas du tout. On voyait ce beau petit village


On voyait aussi  ça 



Pour arriver à ça, un lieu dit Kirkeporten, la porte de l'église, Marina va encore dire que je suis obsédée par les églises...



On me voit très bien mais pas la porte, parce que la madame norvégienne qui a fait la photo a trop zoomé.



Les randos norvégiennes sont un vrai festival de cailloux. C'était court, mais à la fin j'en avais les genoux qui tremblaient.
Et ce soir, au resto chic de l'hôtel, qu'est-ce que j'ai mangé ? Du crabe royal...

Le jour des centaines de rennes

Eh oui ils sont ici les rennes, en vacances dans les pâturages d'été. Avant ils venaient à la nage. Maintenant ils prennent le tunnel me direz-vous? Non, ils viennent en bateau!!!!!
Un petit choix






Le vrai cap nord

On le voit parfaitement du faux cap. Je suis parfaitement incapable de faire cette randonnée jusqu'au bout. Après 7km dans un terrain comme une pataugeoire, tous ces cailloux... Non ce n'est pas pour moi.







J'y suis allée, la preuve



Bon, c'est symbolique, mais sinon c'est pas terrible. 25 euros l'entrée, des attractions de qualité variable, c'est-à-dire plutôt médiocres. La vue bien sûr, pas mal du tout. Mais aussi la foule, faut se la farcir... On dirait pas d'après mes photos? C'était avant l'arrivée des 9 cars.

L'île de Mageroya



Voilà qui vous donne une idée de l'endroit où je me trouve.
Le tunnel sous le fjord
La ville de Honningsvag, où se trouve mon hôtel 
La route qui mène au cap nord
Et le Knivskjellodden, le vrai cap nord, accessible par un sentier de 9km, le challenge que je me suis fixé, mais que je ne réaliserai peut-être pas, pour toutes sortes de raisons (météo, longueur et difficulté du circuit). Le sentier débute à peu près au 314.
Quelques routes secondaires ne sont pas sur cette carte, elles mènent à de petits ports.

samedi 25 juillet 2015

On me demande des précisions

Voilà la photo complète de l'endroit. Je manquais de recul pour faire mieux.


A méditer

Cette information était placardée dans un wc public que nous qualifierons de "basique".


Honningsvag

Voilà enfin un village qui ressemble à une ville! J'ai même dû chercher pour trouver mon hôtel. Le cap nord est à 35 km. J'irai demain, aujourd'hui il y a du brouillard, paraît que c'est fréquent.
Mon hôtel, un Scandic, une bonne chaîne, est parfait. Chambre très confortable, et restaurant excellent. J'ai mangé ce soir un dos de cabillaud sublime. Avec des asperges. Pas de photo, ce n'est pas l'endroit où l'on fait des photos de son assiette comme un plouc.
J'ai fait un tour. Beaucoup de maisons de vacances. Vous imaginez celui qui possède ou loue une maison avec un tel jardin...






Le Cap Nord est sur une île

Autrefois, avant 1956, on passait en bateau, et c'était la grande aventure. Maintenant il y a un tunnel. C'est stressant aussi, 7 km de long, et une pente de 9%.


Le grand nord

Le paysage est tout différent. Des montagnes pelées, arides, austères. La route est difficile mais magnifique. Et il fait froid... Ici les 12 degrés sont vraiment froids, allez savoir pourquoi...




La journée des moutons

J'en ai aussi toute une collection. Moi je les trouve sympas. Aucun touriste ne s'y intéresse, pas plus qu'aux rennes. Devraient aller aux USA, là où les gens s'arrêtent pour la moindre bestiole.