vendredi 7 août 2015

Les supermarchés

Visiter les supermarchés en voyage, voilà une drôle d'idée. Pas du tout! Rien de tel pour comprendre comment vit un pays. Et d'un plan pratique, c'était indispensable. La nourriture ne me tombait pas dans le bec toute préparée par un tour opérateur, fallait bien que je m'approvisionne, pour le pique-nique de midi et les séjours en cabine ou en appartement.
D'abord, les supermarchés, faut les trouver. En général des bâtiments aveugles, avec une entrée très discrète. Je suppose que c'est en prévision du rude climat d'hiver. Mais quand on a repéré les enseignes, fastoche. Coop, Rimi, Bunnpris...(inutile de traduire le dernier).
A l'intérieur, c'est comme chez nous. A un lecteur qui me demandait si les Norvégiens ne manquaient pas de vitamines C avec leur menu poisson quotidien, je peux assurer qu'ils disposent de tous les fruits et légumes inimaginables, fraises belges, asperges du Pérou, légumes hollandais, salades nettoyées emballées etc.etc.
La grosse différence, c'est le rayon surgelé, particulièrement fourni. Vous y trouvez de grands paquets de viande et de poisson, ce qui se comprend vu l'isolement des village. Pas de poisson frais, je n'en ai vu qu'à Tromsø, et un tout petit rayon. Idem pour la viande, quelques paquets préemballés, mais l'essentiel est surgelé. Le seul vrai rayon boucherie, je l'ai vu aussi à Tromsø.
La boulangerie est très fournie en pains tout chauds, même en fin de journée, ce qui sous-entend qu'on les cuit sur place. 
Inutile de chercher, vous ne trouverez ni boucherie, ni boulangerie, ni poissonnerie comme nous on le conçoit. Tout au supermarché.
Tout est cher, sauf le poisson, surtout le saumon et le cabillaud.
On trouve du saumon fumé ou "gravlax" (salé) à la pelle, et j'en ai mangé à presque tous les repas.
A la caisse on reçoit gratis des sacs en plastique (voilà nos amis norvégiens pris en défaut de protection de la planète), on paie avec une carte, et si par hasard vous payez cash, une machine vous recrache votre monnaie.
Pour terminer une recette inédite. Le BACALAO. La première fois que j'ai vu ce plat, à la carte des restaurants ou au rayon traiteur, j'ai pensé au Portugal, où un terme à peu près semblable désigne un plat de morue. Puis à un plat provençal exilé vu qu'il comprend des olives. Eh bien ce n'est pas du tout ça et c'est une spécialité des Lofoten.
Un mélange d'oignons, de tomates et de boknafish, c'est-à-dire du poisson séché et un peu ramolli. C'est comme du poulpe un peu coriace. Et des olives noires pour garnir ....
Pas d'image, sauf celle d'un restaurant sur le port de Svolvaer. J'en profite pour ajouter que la Norvège est aussi le paradis des vélos, pour les locaux comme pour lès touristes.


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