dimanche 16 août 2015

Ceci est une expérience

Pourquoi? Parce que je viens d'installer Windows 10 et que mes blogs sont Google, et que c'est la guerre entre Microsoft et Google. Alors je dois vérifier que tout marche bien. Soyez indulgents. Je publie donc une photo inédite, un soleil de minuit avec taches imprévues...

vendredi 7 août 2015

Hurtigruten ne m'oublie pas

Pas du tout vexé par mes appréciations plutôt négatives, Hurtigruten m'écrit pour m'offrir un supplément single gratuit si je participe à un prochain voyage en ... Antarctique !!!!
Sur le MS Fram, le bien nommé, à partir de Buenos Ayres, en passant par Ushuaia. 10 jours à explorer la banquise, une destination plutôt sportive. A partir de 5195€, vol international non compris, excursions en sus. Mais on m'offre donc le supplément cabine et une veste imperméable. Chouette.
Jérôme appréciera.

Les supermarchés

Visiter les supermarchés en voyage, voilà une drôle d'idée. Pas du tout! Rien de tel pour comprendre comment vit un pays. Et d'un plan pratique, c'était indispensable. La nourriture ne me tombait pas dans le bec toute préparée par un tour opérateur, fallait bien que je m'approvisionne, pour le pique-nique de midi et les séjours en cabine ou en appartement.
D'abord, les supermarchés, faut les trouver. En général des bâtiments aveugles, avec une entrée très discrète. Je suppose que c'est en prévision du rude climat d'hiver. Mais quand on a repéré les enseignes, fastoche. Coop, Rimi, Bunnpris...(inutile de traduire le dernier).
A l'intérieur, c'est comme chez nous. A un lecteur qui me demandait si les Norvégiens ne manquaient pas de vitamines C avec leur menu poisson quotidien, je peux assurer qu'ils disposent de tous les fruits et légumes inimaginables, fraises belges, asperges du Pérou, légumes hollandais, salades nettoyées emballées etc.etc.
La grosse différence, c'est le rayon surgelé, particulièrement fourni. Vous y trouvez de grands paquets de viande et de poisson, ce qui se comprend vu l'isolement des village. Pas de poisson frais, je n'en ai vu qu'à Tromsø, et un tout petit rayon. Idem pour la viande, quelques paquets préemballés, mais l'essentiel est surgelé. Le seul vrai rayon boucherie, je l'ai vu aussi à Tromsø.
La boulangerie est très fournie en pains tout chauds, même en fin de journée, ce qui sous-entend qu'on les cuit sur place. 
Inutile de chercher, vous ne trouverez ni boucherie, ni boulangerie, ni poissonnerie comme nous on le conçoit. Tout au supermarché.
Tout est cher, sauf le poisson, surtout le saumon et le cabillaud.
On trouve du saumon fumé ou "gravlax" (salé) à la pelle, et j'en ai mangé à presque tous les repas.
A la caisse on reçoit gratis des sacs en plastique (voilà nos amis norvégiens pris en défaut de protection de la planète), on paie avec une carte, et si par hasard vous payez cash, une machine vous recrache votre monnaie.
Pour terminer une recette inédite. Le BACALAO. La première fois que j'ai vu ce plat, à la carte des restaurants ou au rayon traiteur, j'ai pensé au Portugal, où un terme à peu près semblable désigne un plat de morue. Puis à un plat provençal exilé vu qu'il comprend des olives. Eh bien ce n'est pas du tout ça et c'est une spécialité des Lofoten.
Un mélange d'oignons, de tomates et de boknafish, c'est-à-dire du poisson séché et un peu ramolli. C'est comme du poulpe un peu coriace. Et des olives noires pour garnir ....
Pas d'image, sauf celle d'un restaurant sur le port de Svolvaer. J'en profite pour ajouter que la Norvège est aussi le paradis des vélos, pour les locaux comme pour lès touristes.


mercredi 5 août 2015

Et les Norvégiens ?

Bon, pas sûre que je peux les distinguer des Finlandais, le gros contingent des touristes dans le nord. La Finlande est par exemple à 18km de Karasjok. La plupart des cars sont Finlandais.
Dans les montagnes, tout le monde ou presque se dit "hey"en se croisant. Pas hi à l'américaine ou hello, hey. Comme tout le monde parle un anglais parfait, allez savoir. 
Dans l'ensemble, tout le monde est calme et posé. Plutôt réservé, mais charmant dès qu'on demande un renseignement. 
La propreté est de rigueur. Pas une saleté ne traîne. Nulle part, ni dans les villes, ni dans la nature. Fumer est interdit pratiquement partout. Sur le bateau, interdiction de jeter les mégots par-dessus bord, des cendriers fermés sont à disposition sur le pont supérieur.
La mode est très en retard, ou en avance, difficile à déterminer. Très peu de magasins de vêtements, je suppose qu'on achète beaucoup sur Internet.
Le tri des déchets est maximal. Au camping il y  avait une poubelle compost. Les canettes et bouteilles en plastique sont consignées !!!! 1 point, peut-être ça correspond à une couronne (voir photo). Les ménagères les rapportent dans une machine qui les avale au supermarché et reçoivent la monnaie.
Pour info, 10 couronnes, c'est à peu près 1 €
Quand on voyage seule, on fait de belles rencontres. Bavarder impromptu permet de se rendre compte que nous sommes tous curieux les uns des autres, je reçois autant de questions sur la Belgique que j'en pose sur la Norvège.
Les Sami font une grande poussée d'indépendance et d'identité. Sont susceptibles. L'instruction de la jeunesse fait que les métiers traditionnels comme l'élevage du renne disparaissent. Même les rennes changent, ils ne traversent plus la mer à la nage mais en bateau. Mais un Sami est Sami avant d'être Norvégien. Leur territoire couvre aussi la Finlande et la Suède et même un peu la Russie. Les rennes n'ont pas de passeport.
La population est très clairsemée. Si bien que circuler est très facile. Peu de routes, tout bien indiqué, aucun besoin de GPS, une bonne carte routière et un peu de bons sens suffisent.
J'avoue que ce pays me convient sur beaucoup de plans, climat, nature, civilisation avancée. Bien sûr  ils ont leurs défauts, les Norvégiens, comme cette détestable habitude de tuer les baleines.
Évidemment un post ne suffit pas pour épuiser le sujet. Voici les bouteilles et les canettes.


dimanche 2 août 2015

Conduire en Norvège

Fastoche !
Les routes sont souvent belles et bien entretenues, sauf dans les coins perdus. Les gens respectent les limitations. Pas de cinglé vous dépassant au Klaxon. Dans les "villages" de trois maisons dispersées dans les collines, la route est limitée à 50 ou 60, au cas bien improbable où un local déboulerait sur la chaussée. Mais on respecte.
Il y a des radars, bien signalés, sur les grands axes.
Certains ponts et tunnels sont payants, c'est indiqué, comme si vous aviez l'occasion de faire demi tour... Mais pas de station de péage source d'embouteillage, votre plaque est photographiée et votre carte Visa débitée.
Mes 3000 km m'ont coûté 20 € de péages.
Les passages pour piétons sont des endroits sacrés. Vous pouvez traverser les yeux fermés.
L'essence coûte 1,27€ et le diesel 1,05€, en moyenne, au cours de change d'aujourd'hui. On trouve Esso, Shell et Statoil, la marque locale.
Évidemment faut pas compter trouver une station service tous les 20 km. Parfois rien pendant 100km ou plus, surtout dans le Finmark. 
Se parquer est la mission la plus difficile. En ville c'est toujours payant, et dans les petites localités rien n'est prévu. Mais sur la route, de nombreuses possibilités panoramiques et plein d'endroits où vous pouvez passer la nuit dans votre mobilhome ou en montant votre petite tente.
Beaucoup de motards et ... de cyclistes campeurs.
Ma petite voiture était une merveille. Je l'aurais bien gardée à la place de ma Peugeot.
Photo : sur les routes du Finmark 


Bodo, la ville où il pleut toujours

Ou presque.
J'ai bénéficié d'une journée ensoleillée à mon arrivée, juste pour admirer le saultstraumen et les petits fjords du coin, après avoir été chercher ma voiture à pied... L'aéroport est pratiquement en ville. Car mon avion atterrissant tard le soir, Hertz (et les autres) était fermé. En Norvège, le soir, même s'il fait clair, on dort, et le dimanche, absolument tout est fermé.
Souvenez-vous, quand j'ai quitté Bodo par le ferry pour les Lofoten, il tombait des cordes et le ciel était complètement bouché. Mais à l'arrivée aux Lofoten, le soleil brillait, et il n'a pas cessé d'être présent jusqu'au Cap Nord. Une chance magnifique, car la pluie aurait gâché bien des activités ou les aurait rendues impossibles.
Mais à mon retour à Bodo, devinez quoi, eh bien il pleuvait. Il pleuvait triste, comme en Belgique. Un avant-goût en quelque sorte.
Voici ma dernière vision du Trollfjord. Deux heures du mat, et comme vous voyez, il fait un peu nuit. Parce que le 30 juillet c'est fini le soleil de minuit, et aussi parce qu'on est beaucoup plus au sud.
La photo n'est pas terrible, j'ai juste abaissé une vitre, pas le courage de sortir sous la pluie pour trouver un meilleur angle.


samedi 1 août 2015

Le Trollfjord

Ah ah! Qu'est-ce qu'on nous bassine avec ce fameux fjord qui a donné son nom au bateau. L'heure du dîner à même été changée qu'on puisse profiter du parcours. Tout le monde sur les deux ponts, et pour avoir une bonne place, faut se battre. Heureusement certains préféraient la soupe et le cocktail "troll " servis pour l'occasion au bar. 
Le Trollfjord est un fjord particulièrement étroit entre les Lofoten et les Vesteralen. Au début je trouvais que ça ne valait pas un fromage, mais ça s'est corsé quand notre gros bateau a tourné pour pénétrer dans ce boyau. 




Et arrivé tout au fond, il fait demi-tour. Tout cela pour épater la galerie. On voit pas mal d'aigles, mais évidemment impossibles à photographier. Et pendant ce temps-là, quelques cinglés, au prix de plus de 100 euros, ont embarqué dans un tout petit bateau pour un "safari aigles". Ils voient bien sûr les mêmes aigles que nous, et risquent de se faire naufrager par notre mastodonte.